Le principe de l’ostéopathie structurelle est de modifier la qualité de vos tissus. Sur le moment les gestes appliqués à votre corps peuvent être désagréables, car je vais chercher et vous amener là où vous n’avez plus (pas) l’habitude d’aller. Si c’est facile, il n’y a pas de progrès. C’est pourquoi il est assez fréquent que pendant un à deux jours après une séance vous ressentiez des courbatures. Ces mêmes courbatures qui confirment les progrès sportifs réalisés à l’entrainement (on parle de décompensation post-entrainement). Une sensation de fatigue, parfois intense, est ressentie pendant cette période. C’est la phase vagale (du nerf vague : le système nerveux autonome parasympathique) propre à toute récupération.

A l’issu de cette période le corps réagit encore et poursuit son adaptation aux gestes de la séance. Le schéma classique est une courbe de récupération et de progression complète (dans le milieu sportif on parle de phase de surcompensation) sur 15 jours voire 3 semaines. Si à ce moment-là vous ne souffrez plus de rien lorsque vous reprenez vos activités habituelles ; alors mon travail est fini. On ne se revoit pas.
Si en revanche vous ressentez encore une douleur ou une gêne lors de telle ou telle situation on se revoit afin de préciser le travail d’assouplissement, souvent en cherchant des éléments corporels plus éloignés de la zone douloureuse.
Je dis souvent qu’entre la première et la deuxième séance on obtient un changement significatif : les gens me disent : « ça va beaucoup mieux, mais il me reste ceci quand je fais ce geste », « j’ai toujours mal au même endroit mais nettement moins fort », ou encore « je n’ai plus la sciatique, mais il me reste la douleur dans les lombaires ».
En aucun cas vous ne ferez plus de trois séances pour une même plainte avec moi. Et si tout ou partie de votre tableau clinique échappe à mes compétences je communique toujours avec votre médecin traitant en tout transparence avec vous afin de compléter mes soins avec d’autres approches médicales ou des examens complémentaires.